OUI A LA REDUCTION DES HFC !

 

A Kigali (Rwanda), samedi 15 octobre 2016, un accord historique pour la préservation de notre planète a été conclu entre  197 nations. Une diminution progressive de la consommation des gaz HFC a enfin été  signée.

 

DAIKIN se réjouit de cet accord historique !

L’INCIDENCE DES HFC SUR LA COUCHE D’OZONE

Les HFC sont des fluides constitués de fluor, largement répandus pour le fonctionnement de millions d’équipements tels que les réfrigérateurs domestiques, les pompes à chaleur, la climatisation des bureaux, des voitures, des salles d’opération, la réfrigération commerciale, les mousses expansées, etc.

Les HFC  font partie des 6 principaux gaz à effet de serre (GES) au même titre que le Dioxyde de Carbone (CO2) , le Méthane (CH4) , le Protoxyde d’Azote (N2O), l’Ozone(O3) et bien sûr l’eau (H2O).

A ce jour, les HFC sont responsables de moins de 2 % des émissions de gaz à effet de serre. Si aucune action n’est engagée pour réduire leur utilisation, notamment pour les pays en voie de développement, ils pourraient représenter jusqu’à 20 % des émissions de GES à l’horizon 2050, en supposant que tous les autres secteurs émetteurs de GES auront atteint leur objectifs en terme de réduction d’émission.

 

MIEUX COMPRENDRE L’ACCORD DE KIGALI

 

A Kigali,  ce n’est pas l’arrêt des HFC qui a été signé, mais une réduction progressive de leur utilisation, sur le même principe que la F-Gas européenne, à commencer par les fluides affichant les PRP (Pouvoir de Réchauffement Planétaire) ou GWP (Global Warming Potential) les plus élevés.

 

L’accord de Kigali permet l’utilisation des HFC à faible PRP dans la mesure des quotas de CO2.

La réduction va se mesurer en équivalent CO2 (cf tableau en p.3)

En parallèle de cette réduction programmée, l’accord encourage fortement les dispositions suivantes :

– réduction des charges de réfrigérant dans les différents équipements,

– prévention des fuites,

– récupération des fluides et leur réutilisation.

 

A l’échelle internationale, les Etats Unis, le Japon, et l’Europe ont déjà mis en place un dispositif similaire de réduction d’émission de GES.

Ce qui est encourageant avec l’accord de Kigali, c’est que désormais l’ensemble de la communauté internationale a pris conscience des enjeux environnementaux et décide aujourd’hui de prendre modèle sur ces régions du monde exemplaires en la matière.

Cet accord  majeur vient ancrer et formaliser les accords de la COP 21 de Paris, pour atteindre l’objectif fixé de limiter le réchauffement planétaire en dessous de 2°C. Avec cet accord de Kigali, l’UNEP* estime qu’une élévation de 0.5°C du  réchauffement climatique sera évitée, soit près du quart des objectifs initiaux.

*UNEP : united nations environment programme

 

Pour les Pays en voie de développement, cet accord de Kigali est crucial. En effet, ces dernières années le marché de la réfrigération et de la climatisation dans ces pays a connu une très forte augmentation. Un calendrier de réduction des GES adapté a été défini.

Pour l’Europe, et la France en particulier, les professionnels de la filière respectent la réglementation F-Gas mise en œuvre depuis 2006. La révision EU 517/2014 apparaît est déjà bien plus exigeante pour les HFC que les accords de Kigali. Et aucune mesure complémentaire à la F-Gas n’est  envisagée.

 

QUELS SONT LES EFFORTS POURSUIVIS PAR DAIKIN POUR TENDRE AU REMPLACEMENT DES HFC A FORT PRP ?

« En tant que fabricant de fluides et l’un des premiers acteurs mondiaux de fabrication de solutions de chauffage, rafraîchissement et réfrigération, l’accord de Kigali nous conforte dans notre politique d’innovation visant à limiter l’impact de nos solutions sur le réchauffement climatique. DAIKIN a depuis de nombreuses années anticipé les règlementations en concevant des innovations technologiques sur le marché.  Cet accord confirme notre posture et même au-delà notre engagement RSE sur les bonnes pratiques à généraliser pour préserver notre environnement.», explique Frédéric Pignard, Directeur RSE et Relations Institutionnelles de DAIKIN France.

 

Deux exemples très concrets témoignent de cette forte implication du groupe en matière de protection de l’environnement :

 

1/ Daikin a devancé la réglementation de 10 ans sur le R404A

 

Dans le domaine de la Réfrigération, sans attendre l’arrêt définitif du R404A prévu en 2020, DAIKIN a lancé dès 2010 une gamme de solutions au R410A. Cette démarche permet de diviser par 2 les émissions de GES par rapport au R404A.

 

2/ Daikin, 1er fabricant à  généraliser le R32 au sein des équipements résidentiels depuis 2012 

 

DAIKIN est le premier fabricant à avoir développé des solutions résidentielles fonctionnant au R-32, en remplacement du R410A.

En améliorant les performances des produits de façon importante et en diminuant drastiquement la charge de réfrigérant, cela permet une diminution de 75% des émissions de GES sur cette ligne de produit. Une étude d’impact a montré que si le marché français des petits appareils de chauffage et de climatisation dont la charge est inférieure à 3 kg de réfrigérant passait rapidement au fluide R32 à la place du R410A, cela permettrait à la France,  sans attendre l’échéance de 2025 de la F-Gas, d’atteindre une réduction significative d’émission de CO2 supérieure à 5 millions de Tonnes équivalent CO2. A titre d’illustration, 5 millions de Teq CO2 correspondent aux émissions de 100 000 voitures qui font 11 fois le tour de la Terre.

 

En conclusion, l’accord de Kigali, complété de la réglementation européenne F-Gas, encourage les constructeurs et les opérateurs à utiliser des fluides à faible PRP (ou GWP) quelle que soit leur nature et n’interdisent en aucun cas l’utilisation des HFC à faible PRP.

 

A ce titre, la R&D de Daikin poursuit ses développements de fluides à faibles PRP, afin de proposer aux utilisateurs des solutions efficaces et abordables, et leur garantissant une utilisation en toute sécurité.