Pour passer des intentions aux actes, le secteur de la rénovation énergétique a besoin de professionnels qualifiés et agréés. C’est le principal enseignement d’une étude réalisée par Harris Interactive à l’initiative de Hellio1, spécialiste des économies d’énergie de l’habitat. Ce sondage intervient après les annonces du gouvernement sur l’extension et les derniers chiffres communiqués de la nouvelle aide « MaPrimeRénov’ » à tous les ménages, quel que soit leur niveau de revenu.

1 Méthodologie : Enquête réalisée par Harris Interactive en ligne du 21 octobre au 2 novembre 2020. Échantillon de 5 009 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région et taille d’agglomération de l’interviewé(e).

« L’étude confirme qu’on ne se réveille pas un matin en se disant – je vais faire des travaux de rénovation énergétique… en tout cas pas pour la cause environnementale ! C’est la raison pour laquelle on a besoin de professionnels de l’efficacité énergétique pour inciter le passage à l’acte des travaux, d’un dialogue avec les pouvoirs publics pour concrétiser leurs ambitions et accompagner tous les Français », constate Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques pour Hellio.

L’AIDE MAPRIMERÉNOV’ PAS ENCORE PARFAITEMENT IDENTIFIÉE POUR 68 % DES FRANÇAIS

Si 39 % des Français déclarent leur intention de réaliser au moins un type de travaux de rénovation énergétique pour leur logement, on ne peut pas encore parler d’une onde de choc, probablement parce que le contexte sanitaire limite à ce stade la portée de la communication du gouvernement.

Les Français dans leur ensemble font part d’une connaissance limitée des dispositifs d’aides existants, aucun n’étant identifié précisément par plus d’1 Français sur 4.

Parmi ces ménages prêts à passer à l’acte, une faible proportion dit vouloir profiter d’une conjoncture favorable en matière d’aides publiques (35 %). Une majorité ne se projette qu’au-delà des six prochains mois. Preuve que la priorité donnée à la rénovation énergétique des bâtiments dans le cadre du plan de relance doit mobiliser, non seulement les pouvoirs publics, mais également l’ensemble de la filière pour massifier les travaux à court terme.

UN BESOIN CERTAIN D’ACCOMPAGNEMENT PROFESSIONNEL POUR 63 % DES BÉNÉFICIAIRES

Parmi les sondés ayant réalisé des travaux à leur domicile, le recours à MaPrimeRénov’ reste fortement corrélé à un intermédiaire. En effet, 63 % des bénéficiaires indiquent avoir eu connaissance de ce dispositif soit via un professionnel des aides (32 %), soit via un artisan (31 %)… à la grande satisfaction des bénéficiaires de MaPrimeRénov’ :

  • 89 % le recommanderaient à leurs proches,
  • 87 % se déclarent satisfaits des critères d’obtention
  • 83 % indiquent être satisfaits du montant obtenu.

Cette tendance observée conforte l’idée selon laquelle les professionnels de l’efficacité énergétique doivent proposer une offre intégrée et clés en main, allant de l’audit énergétique au financement des travaux.

Elle valide également la stratégie de Hellio visant à structurer un réseau d’artisans partenaires, formés et agréés, pour offrir une mise en oeuvre des travaux de qualité.

Ce levier paraît le plus puissant pour accélérer la demande de travaux, et en particulier, répondre à deux enjeux, l’un social, l’autre environnemental :

  • La lutte contre la précarité énergétique, alors que l’étude révèle que les publics à faibles revenus sont les plus éloignés des aides publiques. En effet, 10 % des ménages aux revenus les plus faibles ont réalisé des travaux depuis janvier 2020 alors qu’ils pouvaient déjà bénéficier de MaPrimeRénov’ ;
  • La lutte contre le réchauffement climatique, qui ne peut être menée efficacement qu’en privilégiant la rénovation globale et performante envisagée par seulement 9 % des Français, mais cette proportion est de 27 % chez les Français ayant déjà bénéficié du dispositif MaPrimeRénov’ auparavant.

CONFORT ET POUVOIR D’ACHAT : PRINCIPALES MOTIVATIONS DES MÉNAGES POUR PLUS D’1 FRANÇAIS SUR 2

Deux motivations prioritaires se dégagent pour la rénovation énergétique : l’amélioration du confort dans le logement (54 %) et la réalisation d’économies sur les factures d’énergie (56 %), des préoccupations domestiques qui placent au second plan la dimension environnementale.

« Rien de surprenant », affirme Marina Offel avant d’ajouter : « C’est en revanche la démonstration que la transition énergétique doit, plus que jamais, être impulsée par les pouvoirs publics, avec le soutien opérationnel des professionnels du secteur ».

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