Hellio, acteur historique de référence de la maîtrise de l’énergie, sera présent sur le salon CFIA à Toulouse, au MEETT, du 20 au 22 septembre 2022.
Le groupe accompagne les industriels, au travers de son département Grands Comptes, dans la réalisation de leurs opérations d’économies d’énergie : sur le plan technique, grâce à son bureau d’études intégré (diagnostics énergétiques, maîtrise d’œuvre, certification ISO 50 001…) ; sur le plan financier, avec des plans de financement les plus complets, personnalisés et optimisés selon la nature de leur projet de performance énergétique.
17,5 %, c’est la consommation énergétique finale du secteur industriel à l’échelle de la France en 2021 estimée par le service statistique du Commissariat général au développement durable. Une consommation qui entraîne, chaque année, des émissions importantes de gaz à effet de serre, une dépendance énergétique et des factures d’énergie élevées pour les industriels.
Dans le contexte actuel de hausse des prix de l’énergie et face au risque de pénurie de gaz et d’électricité cet hiver, la maîtrise des consommations énergétiques est plus que jamais devenue un enjeu majeur pour l’industrie française. Celle-ci doit relever à la fois le défi de la performance énergétique et environnementale, tout en gagnant en compétitivité et en flexibilité. La décarbonation de l’industrie fait partie intégrante des objectifs afin de mieux produire et de respecter l’engagement de baisser, entre 2015 et 2030, 35 % des émissions de gaz à effet de serre dans ce secteur.
Dernièrement, les appels du Gouvernement à la sobriété industrielle se multiplient en ce sens.
Aussi, le décret tertiaire, ou dispositif Éco Énergie Tertiaire, impose le respect d’objectifs ambitieux en termes de consommation énergétique à horizon 2050. Il s’applique pour les bâtiments et ensembles de bâtiments connexes hébergeant une activité tertiaire sur une surface d’au moins 1 000 m2 . Beaucoup de sites industriels sont ainsi concernés.
Pour soutenir et encourager la réalisation d’actions d’économies d’énergie visant à décarboner l’industrie, de nombreuses possibilités de financements et d’aides, publiques et privés, ont été mis en place, comme le plan France Relance, avec notamment le tout récent appel à projets DECARB FLASH lancé en juillet 2022, ou encore les Certificats d’Économies d’énergie (CEE).
La mise en conformité avec le décret tertiaire
Les industriels avec un parc tertiaire de plus de 1 000 m2 (bureaux, vestiaires, laboratoires, espaces d’accueil du public, etc.) tombent sous le coup du décret tertiaire. Aussi appelé dispositif Éco Énergie Tertiaire, il impose le respect d’objectifs ambitieux en termes de consommation énergétique à horizon 2050. Ces objectifs peuvent être, au choix, de nature :
- Relative : calculés en pourcentage de réduction de la consommation énergétique de référence retenue :
– 40 % en 2030, – 50 % en 2040 et – 60 % en 2050. - Absolue : valeurs données par le législateur.
Focus sur quelques cas particuliers qui concernent le secteur industriel
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Les sites mixtes sont-ils concernés ?
Au sein d’un même site, il n’est pas rare de retrouver une usine, un entrepôt logistique, des bureaux, des salles de restauration, des commerces, voire même des locaux à usage d’habitation.
Pour savoir si un site est assujetti, il s’agit donc de déterminer quelles parties sont à vocation tertiaire et quelles surfaces elles représentent, qu’elles soient contiguës ou non. Si la surface de plancher cumulée à vocation tertiaire est supérieure ou égale à 1 000 m², alors le site est concerné.
- Faut-il prendre en compte les bâtiments de stockage sur un site industriel ?
Sur un site industriel, le stockage de matières premières est inclus dans le process industriel et, à ce titre, n’est donc pas assujetti. Il en va de même pour le stockage de produits finis, en fin de chaîne de production industrielle, avant son expédition uniquement dans le cadre d’un cycle en flux tendus (temps de séjour de l’ordre de 3 à 5 jours maximum).
Si le site industriel ne s’appuie pas sur une gestion en flux tendus et procède à du stockage de ces produits finis au-delà de 5 jours, il s’agit d’une activité de logistique qui relève du secteur tertiaire et ces locaux de stockage sont dès lors assujettis si la surface de locaux tertiaires est supérieure à 1 000 m².
- Dans une usine, lorsqu’il y a plusieurs zones tertiaires éparpillées (stockage, bureaux, showroom etc.) et dont la surface de plancher cumulée est supérieure à 1 000 m², faut-il appliquer le décret tertiaire sur chacune ?
Si la surface tertiaire dépasse les 1 000 m2 sur une même unité foncière, il convient d’appliquer le dispositif sur la totalité des activités.
Décarboner : le défi climatique du siècle
La décarbonation consiste à émettre moins de gaz à effet de serre (GES), afin de lutter contre le dérèglement climatique et toutes ses conséquences sur la planète et l’Homme.
Alors que les rapports du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) pointent l’urgence à agir, l’ensemble des acteurs économiques, dont l’industrie, ont besoin de s’engager dans une démarche de décarbonation.
- Préservation de l’environnement : même si la France a réduit ses émissions de GES de 20 % depuis 1990, elle reste le troisième émetteur dans l’Union européenne derrière l’Allemagne, avec 455 millions de tonnes d’équivalent CO2 en 2019.
- Baisse des dépenses : le coût de l’énergie et des quotas carbone explose. Au-delà des enjeux environnementaux, la décarbonation permet de moins consommer et d’améliorer son mix énergétique.
- Plus d’indépendance : le risque de rupture d’approvisionnement énergétique devient un enjeu central des stratégies industrielles. Au contraire, les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique permettent de gagner en sécurité sur le long terme.
- Valorisation du site : qu’il soit industriel ou tertiaire, public ou privé, un patrimoine décarboné gagne en valeur, et permet à la structure d’améliorer son attractivité et sa compétitivité, notamment en perfectionnant ses critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance).
« En pleine explosion des coûts de l’énergie, il est plus que jamais important de rappeler que l’énergie la moins chère est celle qu’on ne consomme pas ! Hellio est aux côtés des industriels pour financer la réduction de leurs consommations énergétiques et leurs émissions de gaz à effet de serre », souligne Augustin Bouet, directeur Grands Comptes Hellio.
Les travaux de performance énergétique et les outils de pilotage, une solution efficace et pérenne pour décarboner les activités industrielles
Plus de 215 opérations sont éligibles au dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) dans le secteur industriel pour la motorisation, la chaleur et le froid, l’air comprimé, etc. Parmi elles :
- La récupération de chaleur sur un groupe de production de froid
La récupération de chaleur sur groupe froid en secteur industriel est la troisième opération génératrice dans le cadre du dispositif des CEE (fiche IND-UT-117). La récupération de chaleur fatale permet de récupérer les calories générées par le groupe froid et de les réinjecter dans des processus de production de chaud ou de chauffage sanitaire. Ainsi, la chaleur émise par les groupes froids n’est plus perdue, mais valorisée et permet de réduire considérablement la quantité d’énergie nécessaire aux autres processus de production de chaud en secteur industriel, agricole ou tertiaire.
Révisée en septembre 2020, cette fiche réduit le financement lié aux CEE en se rapprochant des économies réelles.
Le pilotage des installations frigorifiques peut se faire grâce à un Système de mesurage d’indicateurs de performance énergétique (IND-UT-134), qui consiste à coupler la mise en place de compteurs, la télérelève et l’implémentation des données énergétiques et de production dans un logiciel de suivi. Avec son bureau d’études GEO Énergie & Services, Hellio propose un accompagnement clef en main pour le déploiement d’une telle solution.
- La destratification
Le chauffage constitue une part non négligeable de la consommation énergétique des bâtiments et représente un important gisement d’économies d’énergie. Dans les bâtiments de grande hauteur, de 5 mètres et plus, comme les usines et les sites industriels, la différence de température entre le plafond et le sol peut être importante et entraîner ainsi une surconsommation énergétique. La mise en place d’un système de destratification, permettant une meilleure homogénéisation de la température du bâtiment, constitue une solution efficace pour réaliser des économies sur le chauffage.
La mise en place d’un système de destratification offre plusieurs avantages :
- Réduction des déperditions thermiques,
- Jusqu’à 30 % d’économies de chauffage,
- Baisse des émissions de CO2,
- Amélioration du confort thermique des occupants.
- La gestion technique du bâtiment (GTB)
La gestion technique du bâtiment permet d’améliorer l’efficacité énergétique d’un site en donnant une vue d’ensemble sur les équipements techniques et de les superviser. Ainsi, la GTB facilite la gestion des informations dans de nombreux domaines, tels que :
- Le chauffage (pilotage des équipements de chauffage, régulation de la température…) ;
- L’électricité et l’éclairage (pilotage des équipements, coupure de l’éclairage à des périodes pré-définies…);
- La climatisation (pilotage des groupes de froid) ;
- La ventilation (suivi de la température et de l’hygrométrie, renouvellement de l’air…) ;
- La sécurité (alarme incendie, contrôle d’accès, intrusion sur le site…).
Des projets de décarbonation éligibles à des financements
Pour lever les barrières à la décarbonation, les équipes Hellio mobilisent toutes les subventions et financements disponibles pour minimiser les investissements :
- Prime des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE),
- Expertise en opérations spécifiques CEE,
- Subventions locales, nationales et européennes,
- Avantages fiscaux.
- DECARB FLASH : le nouveau volet de financement soumis à candidature pour les PME et ETI du secteur industriel
Troisième volet dans le cadre du plan de financement public France 2030, DECARB FLASH, ou « Déploiement rapide de la décarbonation en industrie », est un appel à projets (AAP) lancé en 2022 par l’Ademe pour faire face à l’urgence actuelle d’indépendance énergétique.
Il succède au guichet de l’Agence de Services et de Paiements (ASP), dans le but d’aider les PME et ETI industrielles à investir dans la décarbonation de leurs outils de production et leurs utilités : améliorer leur efficacité énergétique, faire évoluer les procédés de fabrication, accélérer la conversion aux énergies renouvelables et réduire leurs émissions de CO2 . Pour la première fois, l’isolation des bâtiments est également éligible !
L’appel à projet est ouvert du 1er juillet au 3 novembre 2022. Les travaux devront être réalisés en moins de 2 ans.
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Comprendre le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)
Véritable levier financier, le dispositif des CEE permet de valoriser les travaux d’efficacité énergétique et diminuer leurs coûts pour les industriels.
La directive européenne sur l’efficacité énergétique impose aux États membres de consommer moins et mieux l’énergie. En réponse, la France a choisi les Certificats d’Économies d’Énergie, dispositif régi par la loi Pope de 2005.
Le principe ? Obliger les fournisseurs d’énergie (carburant, fioul, gaz…) à contribuer financièrement aux économies d’énergie. Ces entreprises doivent financer des travaux de rénovation énergétique dans tous types de bâtiments : industries, serres, bureaux, mairies, écoles, etc.
Chacune des quelque 200 opérations éligibles donne droit – preuve des travaux à l’appui – à un volume de CEE qui traduit les économies d’énergie engendrées.
Les énergéticiens justifient l’atteinte de leurs objectifs en obtenant des certificats, qu’ils récoltent en échange d’une prime.
Depuis le 1er janvier 2022 jusqu’au 31 décembre 2025, le dispositif des CEE est entré dans sa 5e période. Le niveau de l’obligation a été fixé à 3 100 TWhc, après la réhausse décidée par le Gouvernement en juillet 2022.
Les sites soumis au système communautaire d’échange de quotas de CO2 (sites ETS) sont éligibles aux opérations spécifiques. Hellio et son bureau d’études GEO Énergie & Services peuvent les accompagner dans le montage du dossier.
L’expertise de Hellio : l’interlocuteur unique qui allie compétences techniques et financières
Expert depuis 2008 dans le financement de la performance énergétique, Hellio apporte son savoir-faire dans la gestion de projets de A à Z : de l’identification des gisements d’économies d’énergie jusqu’aux solutions clés en main via son bureau d’études GEO Énergie & Services, en passant par l’ingénierie financière.
En complément des travaux d’économies d’énergie, Hellio préconise plusieurs procédés de monitoring, tels que le pilotage de consommation grâce aux Indicateurs de Performance Énergétique (IPÉ). Cet outil est un indicateur permettant de mesurer la performance d’un usage énergétique dans le temps et dans des conditions comparables.
À noter qu’une prime CEE est proposée en cas d’installation de ce système.
Le Contrat de Performance Énergétique (CPE), conclu entre le maître d’ouvrage (le bénéficiaire des travaux) et un opérateur (l’entreprise qui réalise les travaux et/ou la maintenance), peut s’avérer efficace. Il fixe un objectif d’efficacité énergétique sur une durée déterminée, une fois la ou les opérations réalisées. L’opérateur s’engage, avant l’opération en question, à atteindre un objectif mesurable d’amélioration de l’efficacité énergétique. Une garantie pour le maître d’ouvrage que les économies d’énergie seront bien au rendez-vous. En cas de non-conformité entre les résultats annoncés et la performance énergétique réelle constatée après les travaux, des pénalités sont prévues pour l’opérateur.
Ces solutions proposées par Hellio permettront aux industriels de booster leurs performances énergétiques et de faire des économies.
GEO Énergie & Services : le bureau d’études intégré de Hellio
GEO Énergie & Services est un bureau d’études spécialisé dans la performance énergétique et l’ingénierie technique. S’appuyant sur 18 ans d’expérience, il offre un accompagnement global et personnalisé, de l’émergence des projets au suivi des performances effectives. Il se compose de 17 ingénieurs énergéticiens et 5 techniciens supérieurs répartis au sein de 3 agences (Paris, Bordeaux et Poitiers) et dispose de toutes les qualifications nécessaires : RGE (AFAQ qualification), OPOIBI et CMVP.
Chiffres clés Hellio
- Plus de 14 TWhc valorisés associés aux projets Grands Comptes
- 12 % de la production nationale des CEE liée aux fiches froids
- 350 opérations réalisées sur les systèmes de production frigorifique
Télécharger le communiqué de presse ci-après : DPHellio_CFIA Toulouse_Sept2022
Télécharger le kit média complet ci-après : Hellio_Kitmédia_CFIA Toulouse_HD